Nouvelle Lune (partie 63)
Pour le Conseil, Nicolas amena tout le hameau à la maison de Sylvie pour confronter Liam. Il tenta d'influencer les habitants à voter pour la mort au fugitif, mais Sylvie riposta en affirmant savoir qui était la créature satanique manquante...
Un agitation toute particulière animait les gens rassemblés dans la demeure de Sylvie. D'habitude, dans des moments de la sorte, des murmures choqués parcouraient l'assistance. Or, cette fois, tous étaient suspendus aux lèvres de la femme. Quelque chose dans son discours laissait croire qu'elle disait la vérité. Ou peut-être était-ce uniquement la sagesse associée à son âge qui rendait ses propos crédibles. Le moment était donc le plus solennel qu'ils avaient eu depuis longtemps. L'espoir de chacun se portait en ce moment en Sylvie pour émerger enfin de cette période d'incertitude. Et Kelly en faisait de même, la désolation l'emplissant pour tous ceux trop loin qui n'entendraient pas les révélations. Cependant, celles-ci se répandraient sans doute bien vite vers ceux au-dehors dès que la vieille femme les aurait prononcées.
La fillette était emplie d'un espoir innommable. C'était maintenant que tout se jouait. Que Liam serait sauvé, que les morts cesseraient et qu'elle pourrait enfin retrouver à nouveau la paix qui habitait Thiercelieux avant cette foutue nouvelle lune. Ils reviendraient à la vie qu'ils connaissaient avant. Avec, bien entendu, quelques points différents, mais, au moins, elle pourrait enfin cesser de s'inquiéter. Cet assaut d'espoir lui fit monter des larmes de joie aux yeux. C'était la fin de sa souffrance. De leur souffrance. Celle qui les hantait tous. Si tout allait bien, demain serait une journée où tous se réveilleraient en vie. Elle n'aurait pas à souffrir du départ d'un autre des membres de leur hameau. D'une autre personne qu'elle connaissait. Tout irait pour le mieux. Elle pourrait enfin profiter de sa vie avec Alex comme frère. Alex qui portait à présent le titre officiel de ce comme quoi elle l'avait toujours considéré.
Autour d'elle, les gens étaient sur le qui-vive. Chacun observait avec une attention décuplée Sylvie, attendant que son état lui permette de révéler l'identité de la créature satanique qui restait pourrir leurs vies. Et, devant eux, la dame ne semblait pas se presser pour écourter l'attente.
— Allons, Sylvie, arrêtez de raconter n'importe quoi ! fit Nicolas avec dédain et sans prendre la malade au sérieux. Nous savons tous que vous ne faites ça que pour protéger...
— La créature satanique qu'il nous manque, c'est Nicolas.
Que... QUOI ?
Le cœur de la fillette faillit la lâcher en entendant ces mots. Immédiatement, son regard se porta sur son grand-père, toujours debout à quelques pas de Liam. Il paraissait furieux, animé d'une animosité qu'elle n'avait jamais vu chez lui.
Sylvie avait prononcé cette affirmation avec une conviction des plus profondes dans son regard. De tout son être, rien ne semblait laisser place à une quelconque sorte d'incertitude. Même la maladie semblait l'avoir laissée tranquille pour ce moment. Et elle scrutait le maire avec des yeux flamboyants, victorieux. Jamais Kelly n'avait vu une telle vigueur dans son regard.
Et alors, le déni.
Il s'empara d'elle de plein fouet, la fit reculer avec peine de quelques pas pour fuir. Fuir cette affirmation trop cruelle. La rejeter, l'expulser de sa conscience à tout jamais. Elle aurait voulu s'arracher ces paroles de sa tête, les rendre incompréhensibles. Faire qu'elles n'aient jamais été prononcées. Car c'était impossible, c'était tout simplement impossible. Elle n'avait pas dormi une seule seconde les nuits depuis ce moment où leurs vies avaient basculées. Elle l'aurait réalisé, si son grand-père partait en douce tuer des gens alors qu'elle était censée dormir. Elle l'aurait entendu, l'aurait vu. Elle se serait rendu compte de quelque chose, bon sang ! Comment aurait-elle pu passer à côté de quelque chose comme ça ? Non, Sylvie mentait. C'était nécessairement ça. Et pourquoi Nicolas lui aurait dit qu'il était une créature satanique ? Même s'il en avait été une, jamais il n'aurait révélé ça à qui que ce soit, encore moins à Sylvie ! C'était tout simplement insensé ! La maladie la faisait délirer, pauvre vieille ! Elle l'empêchait de voir clair ! Tout ceci était la plus pure des plaisanteries ! Et elle allait le prouver ! Sylvie n'avait aucune preuve !
Cette fois, les chuchotements se répandirent dans l'assemblée à une vitesse fulgurante alors que Nicolas et Sylvie continuaient à se scruter comme des chiens de faïence.
Dis quelque chose, enfin ! Dis quelque chose, fais quelque chose ! Mais ne reste pas là à rien faire !
Cette fois, Kelly aurait de tout son cœur voulu que son tuteur prenne la tête des événements, qu'il riposte avec toute l'ardeur dont il était capable.
Mais il n'en fit rien.
Se contenta de fixer dans le blanc des yeux la vieille dame.
Miraculeusement, au travers des gens massés autour d'elle, Kelly se trouva à prendre appui sur le mur. Les sons, autour d'elle, commencèrent à se confondre et bientôt, ce ne fut plus qu'une masse sonore qui lui parvint. Ses yeux la piquaient, mais elle n'était pas capable de les clore. Elle n'était plus capable de rien faire. Seule l'angoisse l'habitait, prenait totalement possession d'elle.. L'égorgeait.
Non.
Non !
Elle ne devait pas se laisser aller de la sorte. Sylvie n'avait aucune preuve, son grand-père était innocent, et elle devait être là pour lui, pour le supporter, pour contrer cette accusation lancée au hasard. Ce n'était pas du tout le moment de jouer aux égoïstes et de se laisser submerger par ses émotions !
Reprends-toi, enfin, Kelly !
Si elle ne parvint pas à reprendre contenance, la fillette réussit à refaire la distinction entre les bruits qui lui parvenaient. Et, au travers d'eux, la voix de Benjamin, celui qui l'avait libérée de sa cage quelques jours auparavant, résonna, pleine de doutes.
— Pourquoi il vous aurait dit qu'il était une créature satanique ? Personne de censé n'aurait fait ça, c'est idiot !
Le silence se fit dans l'habitacle, immédiat. Les yeux toujours humides, Kelly, en maîtrisant avec peine les tremblements de sa lèvre inférieure, offrit toute son attention à l'impostrice. Celle qui tentait de faire mourir un homme bon.
— Il m'a menacé avec son statut de créature satanique.
— Menacé ? se méfia à nouveau Benjamin.
Les yeux de la malade quittèrent enfin ceux du tuteur à Kelly pour se tourner vers celui qui remettait en doute ses propos. Cependant, ils se voilèrent vite de souffrance et se brouillèrent. Des souvenirs semblaient se jouer derrière ses iris et, très vite, la colère prit toute la place sur ses traits.
— Oui. Nicolas voulait savoir où était mon fils.
Son regard bifurqua sur ce dernier qui avait le visage encore plus crispé que sa mère.
— Alors il m'a torturé pour me faire parler et m'a dit que si j'osais dire un mot sur ce qu'il me faisait à qui que ce soit, il me...
Elle fut brusquement interrompue par la toux qui la fit taire quelques longues secondes durant lesquelles tous attendaient la fin de sa phrase.
Lorsqu'enfin elle se calma, elle reprit :
— Il a dit qu'il me tuerait. Et que tout ce qui le poussait à me garder en vie était que je savais où était Liam.
Lentement, les yeux de la vieille lançant des éclairs, elle souleva sa chemise, révélant tout d'abord des pantalons amples. Puis, à la surprise générale, elle dévoila son ventre.
Et alors, cette scène... Kelly était loin de l'oublier.
La peau plissée de la vieille dame était marquée de profondes marques, pour la plupart toujours à vif. À de nombreux endroits, sa peau s'était teintée de violet et certains endroits avaient commencé tant bien que mal à croûter. Il n'y avait aucune place au doute. Elle avait réellement souffert. Quelqu'un lui avait vraiment fait du mal.
Sa tête revint s'emplir des accusations de Liam. Elle revit avec une véracité choquante ses traits durs, sans doute alors autant qu'aujourd'hui. Le choc qu'elle avait ressenti quand il lui avait dit. Ce moment où elle avait confronté son grand-père et qu'elle avait été persuadée de son innocence. Celui où elle avait délaissé la vérité pour ne pas avoir à l'affronter. Le pire, c'était qu'à ce moment, elle l'avait vraiment cru. Elle était totalement persuadée que son tuteur était innocent, que c'était Liam qui lui avait menti. Après tout, Sylvie ne portait aucune marque apparente.
Comme elle avait été idiote.
Non.
Peut-être que Sylvie mentait vraiment et que son grand-père était innocent. Au fond, qui pouvait-elle réellement croire dans toute cette histoire ? Chacun faisait de son mieux pour survivre et pour assurer la vie des personnes qu'ils aimaient. Nicolas avait menacé la vie de Liam. Sylvie pouvait bien s'être fait cela toute seule uniquement pour sauver la vie de son fils même si, pour cela, elle devait accuser leur maire et se mutiler. Au fond, une personne devait mourir, alors autant que cela satisfasse leurs intérêts. Même si ceux des autres en périssaient.
Et si elle mentait ? Et si Nicolas était vraiment victime de tout cela ? À quel point la fourberie avait-elle pris possession de leur cher hameau ?
Comment savoir ?
Seulement, son grand-père, celui qui l'avait élevée, ne pouvait pas être une créature satanique. Il n'avait pas la carrure pour cela, ni le tempérament. S'il pouvait s'avérer froid, il avait toujours été exceptionnel avec elle. Il avait pris soin d'elle comme personne, l'avait responsabilisé, lui avait montré une panoplie de choses, avait même déjà accepté de l'emmener au champ. Il était une bonne personne. Un individu qui ne méritait pas de mourir.
Les images présentées par Sylvie en saisirent plus d'un. La plupart étaient muets et observaient les marques sans bouger. Comme si tout cela était irréel.
— Continuez, intima Benjamin.
Sylvie darda son regard haineux sur Nicolas et, avant de reprendre, s'adoucit pour remercier d'un coup d'oeil Fannie qui la soutenait toujours. Puis, elle se racla la gorge, toussa un peu, et reprit.
— Nicolas a commencé ça juste un peu après la fuite de Liam. Il voulait absolument trouver Liam et à aucun moment il n'a caché ses intentions. Il voulait juste me faire parler, trouver mon fils et l'achever. Il est venu tous les jours depuis ce moment-là. Au début, il venait sans rien et me frappait quand je ne voulais pas répondre. Ensuite, il a commencé à apporter une lame parce que je ne disais rien malgré ses coups. Puis, avec le temps, je commençais à être en trop sale état, alors il devait faire passer ça sur le dos de quelque chose. Donc il a commencé à apporter quelque chose de... toxique. Il me le faisait respirer après chacune de nos "séances", comme il les appelait, et ça m'a rendue malade comme un chien. À un moment, il est venu avec d'autres hommes. Ils n'étaient pas beaucoup et ils ne me faisaient rien, mais ils voulaient me faire parler, eux aussi. Ou du moins entendre où était Liam. Je crois que Nicolas les a manipulés pour qu'ils croient eux aussi qu'il fallait tuer mon fils. Alors ils venaient le soutenir. À chaque fois, notre maire faisait bien attention de me blesser là où ça ne paraîtrait pas. Et, comme de fait, il a plutôt bien réussi, finit par dire la vieille femme avec amertume. Il a réussi à me garder enfermée chez moi à cause de la maladie tout ce temps. Liam venait me voir régulièrement et, aujourd'hui, sans lui, ses visites et l'aide qu'il est allé chercher, je ne sais pas si... si je pourrais vous dire tout ça aujourd'hui.
Parce qu'elle serait morte. Et tous le comprirent.
Nicolas avait gardé le silence durant tout le temps qu'avaient durées les explications de Sylvie et se contenta d'écouter ses dires les bras croisés. Une lueur menaçante brillait dans ses yeux, un mélange de haine contenue et de défiance. Et puis, lorsqu'elle regagna le silence, il soupira assez fort pour que tous puissent l'entendre et prit la parole.
— Vous êtes incroyables, Sylvie. Et particulièrement imaginative. Mettre le coup de la maladie sur mon dos, c'était très bien pensé. Je savais que vous teniez plus que tout à blanchir votre fils, mais à ce point, je n'aurais jamais cru. Cessez donc une seule seconde de faire votre égoïste et acceptez le fait que Liam n'a plus à être de ce monde. Une seule seconde. Ça vous fera du bien parce que, sincèrement, vous nuisez présentement à tout le hameau en refusant d'exécuter la dernière créature satanique. Pauvre sotte.
Il ne fallut qu'une fraction de secondes à Sylvie pour virer au rouge et être par le fait même prise de la toux qui ne la lâchait pas.
— Comment...
— Non, Nicolas, trancha Mireille d'une voix tremblante à la surprise générale.
Kelly tourna ses yeux, incrédule, en direction de sa grand-mère. Cette dernière avait des larmes plein les yeux et se positionna à quelques pas de la malade pour que tous puissent bien la voir. Cependant, ce qui troubla le plus sa petite-fille fut de voir qu'elle regardait son mari avec des yeux emplis de larmes.
— J'ai peut-être été trop aveugle, décréta-t-elle en déglutissant incessamment comme pour retenir de trop gros sanglots, ou alors simplement trop amoureuse pour voir ce que tu cachais, mais Sylvie a raison. Je...
Elle fut interrompue par un terrible sanglot qui fit monter à son tour les larmes aux yeux de Kelly. Une impression de trahison vint s'installer dans son esprit et, avant même de savoir ce qui suivrait, elle sentit son cœu se rompre.
— Je sais que tu es une créature satanique, lâcha-t-elle enfin en éclatant en sanglots.
Ses genoux la lâchèrent et elle s'effondra au sol en quittant des yeux son mari. Elle agrippa sa chemise, comme si elle pouvait par cet acte arracher la douleur qui semblait la consumer, et cria au travers de ses pleurs.
Kelly était incapable de voir sa tutrice dans un tel état sans réagir. Alors que les larmes coulaient sur ses propres joues plus que jamais auparavant, elle se précipita vers Mireille en se sentant comme une traître. Comme si, par cette action, elle approuvait les paroles de sa tutrice et qu'elle croyait elle aussi que son grand-père était coupable. Qu'il devait mourir. Alors que tout ce qu'elle voulait était qu'elle cesse de souffrir. En jouant du coude, elle parvint à dépasser les quelques personnes qui la séparaient de la porte. Et elle se précipita sur Mireille pour l'enlacer et partager sa souffrance. L'aider à la surmonter, lui montrer qu'elle n'était pas seule. Lorsqu'elle redressa la tête vers son grand-père, elle lui jeta avec toute la souffrance du monde un regard d'excuses. Celui-ci avait un visage affligé. Et alors, elle douta plus encore de son choix. Il lui en voulait. Terriblement. Il se sentait affreusement trahi.
Venait-elle tout juste de signer son arrêt de mort ?
— Tous ces moments où tu partais en douce, où je me réveillais dans le lit en pleine nuit et que tu n'étais pas là, hurla Mireille entre ses sanglots. Depuis la dernière nouvelle lune, tu n'étais plus toi-même. Tu étais plus agressif, tu as même crié sur Kelly, bon sang ! Et tout ce temps, je n'ai rien vu. Non, en fait, ce n'est pas vrai. Je voyais très bien, mais je ne voulais pas voir !
Elle se tut un moment, incapable de continuer à cause de la tristesse énorme qui venait faire un nœud dans sa gorge. Et Kelly, à ses côtés, était terrifiée par ce qu'elle voyait.
— Mais maintenant, maintenant je vois, Nico ! Et je ne peux pas te laisser tuer Liam ou faire croire que Sylvie devient folle. C'est impossible pour moi ! Impossible !
Mireille semblait submergée par la colère, comme si c'était une façon d'oublier sa tristesse. Elle paraissait en colère contre elle-même, surtout. En colère de ne pas avoir pu l'arrêter, peut-être, ou même pire. Cet état brisa encore plus le cœur de Kelly. Sa grand-mère venait crûment de trahir son grand-père. Elle venait de lui tourner le dos, de le tuer par choix. Il était seul, maintenant. Seul pour se défendre. Seul pour affronter la mort.
Aujourd'hui serait la dernière journée de vie de son grand-père.
Et cela anéantirait Kelly.
On a pété les 2600 mots dans cette partie, vous le savez ? C'est de loin la plus longue partie que j'ai mise en ligne sur mon blog (pour vous donner une idée, la deuxième plus grosse partie fait 1990 mots), mais je n'aurais pas pu la couper. Donc j'ai préféré la laisser en entier et laisser tomber une publication la semaine passée. Alors voilà, je vous laisse ça comme cadeau d'été (pour moi, mes examens finissaient ce vendredi, alors je suis maintenant en vacances !!!)
J'ai ressenti tellement d'émotions en écrivant cette partie. Mais je crois que ça a été le début qui a été le plus dur à écrire. Parce que, aussi étrange que ça puisse vous paraître, j'avais l'impression de trahir Kelly. Je savais ce qui s'en venait et j'osais lui faire ressentir de la joie avant ça. Alors, quand cette partie allait juste être des grosses révélations comme ça, lui faire ressentir cette joie enfantine a vraiment été une épreuve pour moi. Et que dire de cette fin... J'avais les larmes aux yeux en mettant le point final de cette partie. Sincèrement. Peut-être, en fait, que c'est un deuil pour moi aussi. Parce que je savais qu'en le mettant, ce point, je prenais un tout autre tournant dans mon histoire. Parce qu'en le mettant, je n'ai plus le choix de voir que je me dirige tête baissée vers la fin de Nouvelle Lune, une histoire qui m'accompagne depuis un an et demi tous les jours, surtout les dernières semaine (je réfléchis en même temps que j'écris, là). Bref, il y avait des mots que je tapais au ralenti parce que j'avais du mal à les écrire. Parce que ça me faisait mal, à moi et à Kelly (oui, ma chère Kelly ne m'a jamais parue aussi vivante que dans cette partie).
Dans tous les cas, j'espère vraiment que vous avez aimé cette partie (que les sensibles qui ont pleuré lèvent la main en commentaire !), une des plus importantes de toute l'histoire. De mon côté, je me suis fixé comme objectif de première semaine de vacances d'écrire 5000 mots d'ici samedi, alors la prochaine partie devrait être disponible samedi prochain.
À très bientôt !!
Et n'oubliez pas, restez positifs !
Oui oui oui ! Nicolas était mon deuxième choix après Alex (aucune idée pourquoi Alex). Je ne suis pas très sensible alors je n'ai pas vraiment pleuré, par contre je pleurais presque quand j'ai vu que tu ne l'avais pas publié la fin de semaine passée... En tout cas, bravo ! J'ai hâte de voir la fin mais je ne veux pas que tout finisse, tellement j'aime cette histoire...
RépondreSupprimerJe crois que j'ai laissé trop d'indices sur le fait que c'était quelque chose de gros qui allait arriver. XD Mais tu ne pourras pas dire que l'attente n'en a pas valu la peine !
SupprimerMais merci beaucoup. <3 Moi aussi c'est comme toi : j'ai super hâte d'écrire la fin, mais en même temps l'écrire voudra dire que je ne pourrai plus écrire cette histoire et... ça va me laisser un vide. En tout cas merci énormément d'encore me lire ! <3 <3
Je n'ai pas pleuré mais j'ai été très soulagée que Mireille confirme l'histoire de Sylvie afin que les morts cessent. J'avais des doutes sur Nicolas mais j'espérais me tromper. J'espère maintenant qu'on saura ce qui est vraiment arrivé aux parents de Kelly. BONNES VACANCES... 🥰
RépondreSupprimerMerci beaucoup !! Et... je te laisse découvrir ça dans les prochaines parties !! ;)
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