Nouvelle Lune (partie 26)
Après s'être évanouie, Kelly se réveilla munie d'une affreuse migraine et peinant à se remémorer son passé. C'est pourquoi, lorsqu'un souvenir avec Alex lui revint entre tous les autres où la peur dominait, la jeune fille revint lentement à elle, reconnaissant enfin les visages l'entourant et heureuse de revoir la vie alors qu'elle considérait sa commotion cérébrale comme une chose qui aurait pu la mener à la mort...
Kelly était toujours prisonnière des bras des trois personnes qui comptaient le plus à ses yeux lorsque quelqu'un rentra à pas vifs dans la pièce, visiblement de fort mauvaise humeur. Ses grands-parents et son meilleur ami se détachèrent d'elle pour connaître l'identité du visiteur et la jeune fille en fit de même à contrecœur.
William, le père de Florence, le visage rouge et les poings serrés, était parvenu près de son lit et approcha son visage à quelques centimètres du sien.
― Mais qu'est-ce qui t'a pris, bon sang! s’époumona-t-il. Tu aurais pu te tuer, espèce d'inconsciente!
― Papa... tenta de le calmer Florence en se glissant vers lui pour l'arrêter dans son élan de colère.
L'homme ne lui prêta pas la moindre attention et continua de s'acharner sur la pauvre enfant.
― Tu crois que c'est un terrain de jeu? C'est un chantier, fillette, un chantier! Pas un endroit pour jouer à la course avec des papillons, tu m'entends!
― Papa... retenta l'adolescente en posant une main sur son bras.
― Si je te revois au chantier, je te le jure, je t'expulse immédiatement! Tu ne devrais même pas être permise ici! Ça doit bien être de famille, ça, agir en inconscient sans penser aux répercussions. Pour cela, tu ne vaux pas mieux que tes saletés de parents...
― Papa!
William se tut tout à coup, comme s'il venait de réaliser qu'il en avait trop dit, et jeta un coup d'œil à Kelly.
Celle-ci refoulait avec peine ses larmes, n'ayant pas l'habitude de se faire crier dessus de la sorte, surtout pas par un adulte auquel elle ne parlait presque pas et qui n'avait d'apparence aucune raison d'être offusqué de la sorte.
― William, voulez-vous bien m'expliquer de quel droit vous criez sur ma petite-fille et l'insultez de la sorte alors qu'elle se réveille tout juste d'une commotion cérébrale? C'est tout à fait inadmissible! Sortez! Immédiatement!
Mireille, hors d'elle, venait de se diriger, tout son corps tendu d’offuscation, vers celui qu'elle avait interpellé, et pointa d'un air rageur, ses épaules se soulevant et s'affaissant au rythme de sa respiration sifflante, la porte.
L'homme entre deux âges, piqué et dans l'impossibilité de répliquer, n'ayant visiblement pas l'habitude d'être dépourvu du dernier mot, releva le menton le plus dignement possible et s'éloigna à grands pas suivi de près par sa fille qui jeta, avant de quitter la pièce, un regard à la victime de la colère de son tuteur pour lui faire comprendre qu'elle glisserait un mot à celui-ci sur son comportement inacceptable.
Dès que la porte d'entrée eut claqué bruyamment, tous les regards convergèrent vers Kelly, qui tremblait légèrement et avait les yeux humides. La jeune fille avait l'impression qu'on l'accusait de trahison, et l'offense de William sur ses parents l'avait atteint plus encore que tout le reste. Cette dernière avait le mérite de la frustrer par-dessus le marché, puisque cela la ramenait durement à son ignorance quant à ceux qui lui avaient donné la vie, puisqu'on refusait toujours de lui révéler quoi que ce soit.
― Kelly, fit d'une voix tendre Nicolas, je suis certaine qu'il ne le pensait pas, tu sais bien que...
― Quand allez-vous me dire ce que mes parents ont fait? fit d'une voix tremblotante la fillette.
Le vieil homme laissa percer un soupir mélangeant frustration et abattement alors que des regards inquiets circulaient derrière lui.
― C'est une longue histoire, Kelly, et tu viens tout juste de te réveiller de ta commotion. Ce n'est pas un bon moment pour ça. On te dira tout un jour, promis. Mais pour l'instant... et tu es encore trop jeune pour bien comprendre tout ce qu'impliquait la trahison de tes parents.
― Et alors? Ce sont bien mes parents, je devrais avoir le droit de savoir! Ça ne fait pourtant pas depuis hier que j'essaie d'en savoir plus sur eux! Depuis que je suis toute petite, à chaque fois que je pose des questions sur eux, on ne me répond pas. Je ne sais même pas leur nom!
Ses deux tuteurs se dévisagèrent un bref instant, comme pour décider si lui transmettre cette information leur causerait du tourment.
― Ils s'appelaient Laurie-Anne et Thomas.
Dès ces deux noms prononcés, Kelly tenta de les rattacher à quelque chose, ce qui n'était pas chose facile. On avait tant évité ce sujet et l'avait si bien préservé que c'était tout ce qu'elle possédait. Elle se mit alors à tenter d'imaginer leur apparence. Elle trouvait que ces deux prénoms avaient une connotation très délicate, alors l'image se formant dans son esprit fut une belle femme aux mêmes cheveux blonds qu'elle, de taille moyenne plutôt réservée, et son père naquit comme un homme fier, aux mèches couleur terre bouclées et à la carrure plus ou moins impressionnante. Le vide qu'elle avait au cœur depuis toujours commença alors à être comblé et elle se sentit satisfaite pour le moment, sentant que c'était tout ce qu'elle tirerait des personnes présentes pour cette journée. Elle sécha donc ses larmes, l'image rassurante qu'elle s'était faite de ses géniteurs lui apportant le réconfort dont elle avait besoin. Leur noms n'évoquaient pas la trahison qu'ils avaient commis et cela joua en leur faveur dans le cœur de leur fille.
― Par contre, Kelly...
L'interpellation de Cynthia creva la bulle de pensées dans laquelle Kelly s'était réfugiée et elle tourna son regard, qui lisait presque de l'étonnement, vers la mère d'Alex. Dès qu'elle lui accorda son attention, apercevant son visage, celle-ci exécuta un sourire d'excuses.
― Je crois que je ne suis pas la seule à me demander pourquoi tu as couru comme tu l'as fait au travers du chantier.
― Ho.
Elle avait complètement oublié Liam, qui était venu à Thiercelieux avant sa commotion cérébrale. Ses questionnements le concernant revinrent aussitôt la harceler, mais elle tâcha de les mettre de côté pour pouvoir répondre à la femme enceinte.
― Oui, bien sûr. Vous... Vous vous souvenez de Liam?
Tous acquiescèrent avec des expressions entendues à sa demande.
― Je... je l'ai vu, hier. Il était près du centre du hameau, continua-t-elle sans se préoccuper des expressions ahuries autour d'elle, et à chaque fois que je pense à lui, plein de questions, que je voulais lui poser, me viennent en tête. Je savais que je ne risquais pas de le revoir bientôt, alors je n'ai pas réfléchi et j'ai foncé. Je voulais tellement lui parler! Et là, je l'ai raté...
― Attends... la pressa Nicolas dès qu'elle eut terminé. Tu veux dire que tu as vu Liam? Ici?
― Oui, c'est ce que je viens de dire, pourquoi cette...
Son tuteur l'arrêta d'une main, son regard scrutant vivement la pièce en quête de celui des hommes présents. Au vu de sa respiration, son cœur venait de considérablement augmenter son rythme cardiaque, ce qui était fort probable au vu de l'expression alertée qui s'était peinte sur son visage.
― Il est au courant, fit-il d'une voix grave.
Bonjour à tous! Je voudrais vraiment vous faire part d'à quel point vous m'avez touché cette semaine. Au tout début, quand ma page Facebook venait d'être mise en fonction (si vous ne la suivez pas, d'ailleurs, je vous invite à l'aimer (Une histoire à partager) pour être au courant d'une nouvelle sortie de partie et d'envoyer un Messenger à la page en disant que vous désirez suivre le blog pour être ajouté au groupe Messenger vous avisant plus spécifiquement de chaque nouveauté sur une histoire à partager), j'ai seulement envoyé une invitation à ceux que je savais qui me lisaient et qui étaient intéressés par mon blog. J'ai donc commencé par ça, hésitant à envoyer des invitations à d'autres personnes, parce que, quand même, je vous ai dérangé, avec mon blog, depuis sa création, sur Facebook! Et, il n'y a pas longtemps, j'ai reçu d'un de mes amis Facebook une invitation à aimer sa page alors je me suis dit : "si les autres le font, alors pourquoi pas moi aussi?". Je n'avais pas vraiment d'espérance quant à la portée que ça allait avoir, et j'ai été très agréablement surprise de voir un bon nombre de personnes accepter de se joindre à ma page (si certains d'entre vous êtes là, d'ailleurs, faites-moi un petit coucou en commentaires! 😊). Nous sommes donc présentement, à l'heure où je vous écris, 29 sur ma petite page Facebook, et je compte sur vous pour la partager si le cœur vous en dit pour amener d'autres personnes à lire mes créations. Rien ne me ferait plus plaisir! Alors voilà, un gros MERCI à vous tous qui me soutenez dans mon humble blog! ❤
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